Chaque mois, retrouvez sur cette page l'un des enseignements donnés par Lama Tsultrim (2012 à juin 2017) puis par le moine Orgyen dans les tcheulings.
Chaque mois, retrouvez sur cette page l'un des enseignements donnés par Lama Tsultrim (2012 à juin 2017) puis par le moine Orgyen dans les tcheulings.
L’entrée et le cheminement sur la voie spirituelle demandent de la part du pratiquant un engagement et une certitude profonde, qui puissent vaincre ses doutes et ses craintes.
La mise en pratique des préliminaires spéciaux de l’enseignement du Vajrayana permet d’établir une motivation juste et une confiance dans notre possibilité de transformer les expériences de notre vie sur le chemin de l’éveil.
Les quatre pratiques préliminaires sont les fondements pour le développement des pratiques du Vajrayana.
Ces quatre pratiques préliminaires sont :
En 2006, Sa Sainteté le 17e Gyalwang Karmapa, Orgyen Trinlé Dordjé a écrit une nouvelle version du texte des préliminaires de la Lignée Kagyu pour offrir une version plus concise et mieux adaptée aux occidentaux. Cette version a été transmise à la fois en tibétain et en anglais par Sa Sainteté elle-même en précisant qu’elle devait être pratiquée par chacun dans sa langue maternelle.
Shiné et Lhagtong sont deux méditations que l’on trouve dans toutes les écoles bouddhistes.
Shiné ou Samatha en sanscrit peut être traduit par « non-distraction ». Cette méditation permet au pratiquant de découvrir que la nature de l’esprit est un état de paix et qu’avec l’entraînement, peu à peu, il demeurera dans cette paix sans être perturbé par les situations qu’il rencontre ni par les effets que celles-ci font naître dans son esprit.
Lhagtong ou Vipassana en sanscrit est traduit par « vue supérieure ». C’est la méditation qui permet de comprendre la nature profonde de l’esprit.
L’union de Shiné et de Lhagtong est le Mahamoudra, la libération, l’éveil.
Ces méditations font l’objet d’instructions graduelles réparties sur l’ensemble de l’année, elles sont ouvertes à toute personne, bouddhiste et non bouddhiste.
Remontant au Bouddha Sakyamuni, puis transmises à travers les siècles par les yogis ou mahasiddhas de l’Inde, les instructions du Mahamoudra furent introduites dans la lignée Karma Kagyu dès l’origine de celle-ci. Marpa le Traducteur les reçut en Inde auprès de ses maîtres, en particulier du Pandita Naropa, et les transmit ensuite à ses disciples, dont le Yogi Milarépa. Puis ce fut le médecin du Dagpo, ou Gampopa, qui les reçut en héritage spirituel de son maître Milarépa. Grâce à ces instructions et leur expérience intérieure profonde du Mahamoudra, ils obtinrent tous la libération tout en poursuivant une activité extérieure, ordinaire ou étrange, à travers des styles de vie très variés, sans que cela nuise à leur méditation.
« En tibétain, Mahamoudra se dit Tcha Gya Tchènpo.
Tcha, qui signifie geste ou symbole, désigne la vacuité primordiale, l’ultime mode d’être de l’esprit ainsi que ce qui procède de sa faculté créatrice, le monde. Tous deux sont vides en essence.
Gya, qui veut dire vaste, indique que rien n’existe au-delà de cette vacuité primordiale.
Et Tchènpo, signifiant grand, montre que la réalisation de cela est la plus haute qui soit. »
Kalou Rinpoché
Shiné et Lhagtong sont deux méditations que l’on trouve dans toutes les écoles bouddhistes.
Shiné ou Samatha en sanscrit peut être traduit par « non-distraction ». Cette méditation permet au pratiquant de découvrir que la nature de l’esprit est un état de paix et qu’avec l’entraînement, peu à peu, il demeurera dans cette paix sans être perturbé par les situations qu’il rencontre ni par les effets que celles-ci font naître dans son esprit.
Lhagtong ou Vipassana en sanscrit est traduit par « vue supérieure ». C’est la méditation qui permet de comprendre la nature profonde de l’esprit.
L’union de Shiné et de Lhagtong est le Mahamoudra, la libération, l’éveil.
Ces méditations font l’objet d’instructions graduelles réparties sur l’ensemble de l’année, elles sont ouvertes à toute personne, bouddhiste et non bouddhiste.
Remontant au Bouddha Sakyamuni, puis transmises à travers les siècles par les yogis ou mahasiddhas de l’Inde, les instructions du Mahamoudra furent introduites dans la lignée Karma Kagyu dès l’origine de celle-ci. Marpa le Traducteur les reçut en Inde auprès de ses maîtres, en particulier du Pandita Naropa, et les transmit ensuite à ses disciples, dont le Yogi Milarépa. Puis ce fut le médecin du Dagpo, ou Gampopa, qui les reçut en héritage spirituel de son maître Milarépa. Grâce à ces instructions et leur expérience intérieure profonde du Mahamoudra, ils obtinrent tous la libération tout en poursuivant une activité extérieure, ordinaire ou étrange, à travers des styles de vie très variés, sans que cela nuise à leur méditation.
« En tibétain, Mahamoudra se dit Tcha Gya Tchènpo.
Tcha, qui signifie geste ou symbole, désigne la vacuité primordiale, l’ultime mode d’être de l’esprit ainsi que ce qui procède de sa faculté créatrice, le monde. Tous deux sont vides en essence.
Gya, qui veut dire vaste, indique que rien n’existe au-delà de cette vacuité primordiale.
Et Tchènpo, signifiant grand, montre que la réalisation de cela est la plus haute qui soit. »
Kalou Rinpoché
Amitabha est l’un des cinq Dhyani Bouddhas ou Bouddhas des cinq familles. De couleur rouge, sa pratique permet la libération du cycle des existences et de reprendre naissance en la Terre Pure de Déwatchène.
C’est la pratique du Bouddha Amitabha que l’on effectue régulièrement pour les personnes décédées.
Sangyé Menla ou Le Bouddha de médecine est la personnification de la capacité des êtres à soulager les maladies qu’ils subissent. Son corps est de la couleur du lapis-lazuli.
Cette pratique permet de purifier pour nous et pour autrui toutes les causes de souffrances, extérieures, intérieures et secrètes et les causes qui ont pour effet les différentes maladies.
Tchenrézi est un yidam, un symbole de méditation qui personnifie notre nature de Bouddha, la sagesse rayonnante d’ amour et de compassion.
Faire la pratique de Tchenrézi à 4 bras, réciter son mantra permet d’accomplir les phases de développement et d’achèvement, communes à toute pratique du Vajrayana. Tout en étant une pratique courte, elle est très profonde et beaucoup de Maîtres tel le vénérable Kalou Rinpoché recommandaient et enseignaient cette pratique à tous leurs disciples.
Le Nyoung-Né est une pratique intensive avec jeûne et silence sur deux périodes de 24 heures. C’est la pratique de Tchenrézi à 1000 bras qui est associée à la pratique de Nyoung-Né.
Tara est un yidam, elle évoque la sagesse qui libère tous les êtres. Compréhension pure et non duelle de la nature de l’esprit, elle est la source ou la mère de la réalisation spirituelle.
Symbole féminin de la compassion, Tara verte représente la compassion agissante, l’activité éveillée tandis que Tara blanche est un symbole de longue vie.
Devant l’intérêt croissant des occidentaux pour le Dharma et à la demande renouvelée des Lamas et disciples, Le Vénérable Kalou Rinpoché, inspiré de son expérience précieuse de la méditation et des yogas de Naropa et Nigouma, composa ce texte dont la pratique nous insufflera à la fois la grâce de notre Lama Racine et les bienfaits du Corps, de la Parole et de l’Esprit des Bouddhas.
Dans une plus large mesure, ce Yoga est destiné à tous. Il est un appui appréciable dans toute démarche spirituelle et dans notre activité quotidienne.
« Tcheu » en tibétain veut dire « trancher ». Cette pratique du Vajrayana a pour but de trancher la saisie égotique, l’attachement à un moi et aux facteurs perturbateurs.
La lignée de Tcheu remonte à Matchik Labdreun, une grande yogini Tibétaine qui vécut au Tibet au XIe et XIIe siècles. C’est une émanation de la Paramita de la sagesse, c’est pourquoi le mantra du soutra de la Prajnaparamita est récité au cours de cette pratique.
La pratique de Tcheu est effectuée chaque semaine au centre Bodhicharya-France mais également dans le cadre de retraites programmées dans l’année.
Tchadroupa ou Mahakala à 6 bras est un Protecteur, c’est-à-dire qu’il représente la sagesse sous forme de compassion courroucée. La pratique régulière de Mahakala Tchadroupa est un moyen puissant et rapide pour détruire les obstacles liés notamment au développement spirituel et à l'activité altruiste.
Protecteur de la lignée Shangpa Kagyu, sa pratique est effectuée tous les jours au centre « Bodhicharya-France ».
Lha Chi Dril Droup ou Pratique des quatre divinités conjointes est une pratique de la lignée Shangpa Kagyu.
Cette lignée remonte à Kyoungpo Neldjor (XIème siècle) qui reçut les instructions de deux Dakinis : Nigouma, sœur de Naropa et Soukhasiddhi.
Bokar Rinpoché fut le détenteur de cette lignée à la suite de Kalou Rinpoché. Depuis le décès de Bokar Rinpoché en 2004, le jeune Kalou Rinpoché est à nouveau le détenteur de cette lignée.
Cette pratique est un moyen très efficace pour réaliser l’éveil. Pour la pratiquer, il est indispensable d’en avoir reçu l’initiation.